Plan de transition

Orienter la politique industrielle dans la bonne direction

Nous aspirons tous à un avenir plus durable. Pour y arriver, nous avons besoin d’une industrie forte.

Car ce sont les innovations, les technologies et les matériaux de la chimie, de la plasturgie et des sciences de la vie qui nous aideront à évoluer vers une société climatiquement neutre, circulaire et en bonne santé.

Le secteur chimique et pharmaceutique est le pilier de l’économie et de la croissance de notre pays. Une industrie en pleine transition qui est le socle de nombreuses chaînes de valeur et de biens de consommation.

Notre plan de transition reprend les critères essentiels à remplir pour mener une politique industrielle efficace, capable de stimuler la transition vers une plus grande durabilité. Avec 10 priorités absolues pour booster notre compétitivité et 30 facteurs de succès pour réaliser la transition industrielle.

C’est là que réside tout l’enjeu des élections régionales, fédérales et européennes de juin 2024 : une politique industrielle ambitieuse qui renforce la compétitivité internationale, attire les investissements, stimule l’innovation et la création d’emplois, avec à son bord, une solide équipe de talents.

Une politique qui renforce notre croissance et fasse de la Wallonie et de la Belgique un berceau de l’innovation et de la durabilité dans les secteurs de la chimie et du pharma.

Chimie et sciences de la vie : un secteur clé pour un avenir durable

Une compétitivité forte, tremplin vers plus de durabilité

Le secteur de la chimie, de la plasturgie et des sciences de la vie (pharma et biotech) est le moteur industriel de l’économie et de la prospérité de notre pays. Les chiffres parlent d’eux-mêmes : plus d’un tiers des exportations belges, environ deux tiers des investissements industriels en R&D et la création de plus de 7 000 emplois supplémentaires durant la dernière législature, soit un total de quelque 100 000 emplois directs. Le secteur contribue également au budget de l’État à hauteur de plus de 5 milliards d’euros par an sous la forme d’impôts et de cotisations à l’ONSS, soit une moyenne de 56 000 euros par employé.

L’industrie de la chimie et des sciences de la vie se trouve également à la base de nombreuses chaînes de valeur et de nombreux biens de consommation, ce qui en fait un maillon essentiel dans le développement de nouvelles technologies, de produits plus durables et de processus de production plus efficaces pour le monde de demain. Le secteur est le fournisseur national de composants essentiels pour, entre autres, les énergies renouvelables, la mobilité électrique, les matériaux circulaires, les bâtiments économes en énergie et les thérapies médicales de pointe. Un intérêt économique et sociétal indissociable.

95%

des biens produits et utilisés en Europe sont directement liés à des produits ou des techniques issus de la chimie

Commission européenne, document de travail sur les Produits durables dans une économie circulaire, mars 2019

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Gert Verreth

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Maud Vanderthommen

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Notre pays dispose d’un cluster chimique et pharmaceutique de classe mondiale, qui innove et investit pleinement dans la transition vers une société climatiquement neutre, circulaire et plus saine, dans un souci de sécurité maximale et d’impact minimal sur l’environnement. Si le secteur a déjà enregistré de beaux progrès dans ce domaine, la route est encore longue et le timing serré. Le défi est gigantesque et nécessitera des milliards d’investissements au cours des prochaines décennies. Mais notre engagement et notre volonté de faire partie intégrante du Green Deal européen n’en demeurent pas moins entiers.

Il est donc impératif d’ancrer ce secteur essentiel pour notre prospérité et notre bien-être, à la fois solidement et durablement dans notre pays, afin d’asseoir son rôle de leader en innovation et d’acteur-phare de la transition industrielle. Telle doit être l’ambition : faire figure de pionnier et développer la chimie, la plasturgie, la pharmacie et la biotechnologie du futur ici, chez nous. Innovantes et durables. Inclusives et résilientes. Une ambition à laquelle essenscia compte résolument y contribuer, ici et à l’étranger.

“Telle doit être l’ambition : faire figure de pionnier et développer la chimie, la plasturgie, la pharmacie et la biotechnologie du futur ici, chez nous. Cela nécessitera une politique industrielle ambitieuse, cohérente et efficace à tous les niveaux politiques, capable de renforcer considérablement notre compétitivité internationale, d’attirer les investissements, de faciliter le processus de permis, de stimuler l’innovation et de faciliter la transition.”

Cela nécessitera une politique industrielle ambitieuse, cohérente et efficace à tous les niveaux politiques, qui puisse renforcer considérablement notre compétitivité internationale et permettre la transition industrielle. Mais aussi garantir une disponibilité constante d’énergie à des prix compétitifs. Ce n’est qu’en investissant massivement dans les talents, l’innovation et dans un cadre politique favorable à l’industrie que nous serons en position d’attirer des investissements et les emplois qui les accompagnent, afin de réaliser avec succès une transformation industrielle sans précédent.

Il ne s’agit pas d’un mémorandum électoral traditionnel énumérant toute une série de propositions politiques, mais plutôt d’un plan de transition pour la chimie et les sciences de la vie. Il indique clairement ce dont cette industrie a besoin pour continuer à développer et à fabriquer, dans notre pays, des solutions et des matériaux capables de nous offrir une meilleure qualité de vie et une plus grande durabilité. Faire des paris intelligents sur des innovations conçues et produites localement pour avoir un impact positif global.

Dans un contexte économique particulièrement difficile, le véritable enjeu de l’élection est là. Une politique industrielle offensive et clairvoyante qui réconcilie économie et écologie, ambitions environnementales volontaristes et compétitivité internationale, choix politiques urgents et visions réfléchies à long terme dans un cadre réglementaire opérationnel. Et dans ce scénario, le secteur de la chimie, de la plasturgie et des sciences de la vie entend jouer un rôle de premier plan. Pour ouvrir ensemble la voie à une croissance durable dans le respect des personnes et de l’environnement.

Yves Verschueren
Yves Verschueren

Administrateur délégué essenscia

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Hans Casier

Président essenscia

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Frédéric Druck

Directeur essenscia wallonie-bruxelles

Pierre-Dorignaux
Pierre Dorignaux

Président essenscia wallonie

Patrick Marichal
Patrick Marichal

Président essenscia bruxelles

10 priorités majeures pour gagner en durabilité et en compétitivité

1. Mix énergétique

Garantir un mix énergétique compétitif, offrant une sécurité d’approvisionnement et englobant toutes les formes d'énergie à faibles émissions de carbone, y compris le nucléaire, assorti d’une stratégie d’importation de nouveaux vecteurs énergétiques.

2. Transition climatique et énergétique

Œuvrer sans plus attendre à la transition climatique et énergétique : le captage-stockage-réutilisation du CO2, l'hydrogène, le stockage de l'énergie, l'électrification et la chaleur verte. Cela nécessite des instruments de financement ciblés, un cadre politique neutre sur le plan technologique et une plus grande cohérence et priorisation au niveau législation.

3. Economie circulaire et bioéconomie

Faire de la Belgique et de la Wallonie un acteur majeur de l’économie circulaire et de la bioéconomie, en misant sur le recyclage chimique pour recycler davantage de plastiques.

4. Recherche et développement

Investir en fonds publics au moins 1 % du produit intérieur brut dans la recherche et le développement, avec des mesures fiscales et non-fiscales attractives au niveau international. Stimuler l’innovation en entreprise. Créer un fonds spécifique dédié au déploiement des technologies climatiques appliquées dans des projets pilotes industriels.

5. Handicap des coûts salariaux

Éliminer le handicap des coûts salariaux par rapport aux pays voisins et oser réformer l'indexation automatique des salaires afin de préserver le pouvoir d'achat et la compétitivité.

6. Pénurie de main d’oeuvre

S’attaquer à la pénurie de main d’œuvre: booster la collaboration entre enseignement et industrie, augmenter le nombre d’étudiants dans les filières STEM, renforcer les moyens des centres de compétences pour répondre aux besoins de formation de l’enseignement et de l’industrie, attirer les talents internationaux et activer la réorientation des demandeurs d’emploi vers les emplois industriels.

7. Politique réglementaire et environnementale

Garantir une politique réglementaire et environnementale stable et équilibrée sur le plan juridique, offrant une sécurité suffisante sur les cycles d'investissement à long terme.

8. Infrastructures stratégiques

Prévoir des infrastructures stratégiques permettant de réaliser la transition numérique, énergétique et climatique, et renforcer le rôle de la Wallonie et de la Belgique en tant que centre logistique et centre d’exportation mondial pour les produits chimiques et pharmaceutiques, avec des aéroports, des ports et un rail très performants.

9. Level playing field et fondement scientifique

Appliquer le "level playing field" et le "fondement scientifique" comme principes de base et critères de référence de tout cadre réglementaire afin de créer un climat d'investissement attractif.

10. Politiques en matière de produits et de déchets

Harmoniser les politiques en matière de produits et de déchets au niveau européen, axées sur l’analyse de risques et les données scientifiques. C’est le fondement d’un marché unique efficace et la meilleure garantie d’une protection de l’homme et de l’environnement.

30 facteurs de réussite pour la transition industrielle

Nous traversons une période hors du commun.

Une transition énergique, climatique et numérique profonde. Une transition aussi en termes de matériaux et de matières (premières) au sein d’une économie circulaire.

Ces changements nécessitent à court terme des infrastructures adaptées, de nouvelles compétences et technologies, mais aussi une compétitivité renforcée dans un monde chamboulé par une transition géopolitique majeure.

Autant de défis particulièrement complexes qui exigent une transformation radicale et des investissements massifs.

Et pour y parvenir, il nous faudra travailler ensemble, au sein d’un cadre politique stimulant qui instaure les conditions adéquates pour parvenir à une croissance durable.

  • Renforcer la compétitivité en s’attaquant aux coûts de l’énergie et de la main-d’œuvre, en modernisant la politique d’octroi de permis et en garantissant des conditions de concurrence équitables, afin que la Wallonie et la Belgique se profilent au niveau international comme une région d’investissements attractive.
  • Mettre en oeuvre une politique industrielle cohérente et ambitieuse à tous les niveaux politiques: maintenir la Plateforme Biopharma R&D sous la direction du Premier ministre et faire de la réindustrialisation un fer de lance de l’accord de gouvernement régional.
  • Conclure des accords commerciaux équilibrés et ambitieux, moteurs de création de valeur et d’un approvisionnement stratégique des matières premières essentielles.
  • Rendre l’Europe plus attrayante pour les investissements afin d’améliorer son autonomie géostratégique et d’assurer sa croissance durable dans un contexte de transition industrielle. Ne pas déclencher une course aux subventions entre États membres, mais offrir, avec un “Industrial Deal” fort, une réponse européenne aux programmes de soutien économique à grande échelle dans d’autres régions.
  • Mettre en place un instrument de financement efficace pour la transition industrielle afin d’accélérer le déploiement des technologies climatiques dans les industries à forte consommation d’énergie. Offrir un soutien pour les coûts d’investissements et opérationnels. Tout comme dans d’autres pays, adopter une approche à long terme et dégager structurellement un budget suffisant pour au moins les dix prochaines années.
  • Considérer toutes les solutions climatiques. Reconnaître et soutenir le CCUS (Carbon Capture Utilization & Storage) en tant que technologie de pointe permettant la réduction à grande échelle des émissions de CO2 dans l’industrie et adopter un cadre politique ciblé pour le captage, le transport, le stockage et la réutilisation du CO2. Adopter toutes les formes d’hydrogène à faible teneur en carbone.
  • Associer politique industrielle et transition climatique, avec un maximum de flexibilité dans les choix technologiques, moins de frénésie réglementaire et davantage d’attention à la sauvegarde de la compétitivité internationale au sein de systèmes tels que l’ETS et le CBAM. Au niveau régional, transposer pleinement les mesures de protection pour les industries à forte consommation d’énergie, en particulier les compensations indirectes d’émissions, telles que permises par les règles européennes.
  • Réduire les coûts de l’énergie pour les industries à haute intensité énergétique afin de maintenir et développer une base industrielle solide. Mettre fin au handicap supplémentaire de la Wallonie lié aux niveaux élevés des surcharges régionales de soutien à l’électricité verte. Mettre en œuvre la norme énergétique de manière efficace afin de maintenir les coûts de l’énergie au même niveau que les évolutions dans les pays voisins. Améliorer le mécanisme de fixation des prix et le fonctionnement du marché européen de l’électricité.
  • Prolonger autant que possible la durée de vie des centrales nucléaires existantes, tout en respectant la sécurité et la viabilité économique. Abandonner la loi sur la sortie du nucléaire et ouvrir la voie à une capacité nucléaire supplémentaire, telle que la nouvelle technologie des petits réacteurs modulaires (SMR).
  • Elaborer une vision énergétique claire et stratégique à long terme afin de garantir la sécurité de l’approvisionnement et la compétitivité et de permettre la transition vers une énergie à faible teneur en carbone pour l’industrie. Faire des choix politiques clairs et économiquement fondés en matière d’interconnectivité, de flexibilité, de stockage de l’énergie et d’importation, de production et de développement de l’énergie à faible teneur en carbone.
  • Continuer à promouvoir une plus grande efficacité énergétique par le biais d’une opérationnalisation simple et efficace du futur système des Conventions carbone et pérenniser les contreparties accordées à toutes les entreprises s’engageant dans ces nouveaux accords.
  • Devenir un leader en économie circulaire et en bioéconomie. Optimiser le fonctionnement de Circular Wallonia et supprimer les freins légaux et administratifs à l’économie circulaire. Encourager les choix de matériaux scientifiquement justifiés et basés sur des analyses objectives du cycle de vie, y compris dans les différentes applications où les plastiques jouent un rôle essentiel, notamment dans les domaines de la santé, de la sécurité, de l’hygiène, de l’énergie et de l’emballage.
  • Exploiter pleinement le potentiel du recyclage chimique des plastiques et l’approche du bilan massique pour calculer les taux de recyclage. S’engager à développer les technologies de tri et de recyclage pour faire de la Wallonie et de la Belgique le point névralgique de l’économie circulaire en Europe.
  • Harmoniser les politiques relatives aux produits et aux déchets à l’échelle européenne et faciliter la transition vers des produits sûrs et durables grâce à une mise en œuvre réfléchie de la ‘’Chemicals Strategy for Sustainability’’ et à une approche fondée sur les risques dans le cadre des législations REACH et CLP. Renforcer les contrôles sur les importations d’articles contenant des substances interdites en Europe.
  • Adopter une approche environnementale intégrée mettant clairement l’accent sur les défis environnementaux et les polluants les plus importants. Tenir compte de la faisabilité technique, de délais et de normes réalistes. Plaider en faveur d’une plus grande flexibilité au niveau des États membres lors de l’application des objectifs européens en matière de protection de l’environnement.
  • Amener la Wallonie dans le peloton de tête européen en matière de talents STEM d’ici 2030 en créant un plan coordonné et intégré tout au long du parcours de l’apprenant depuis la sensibilisation (enseignement primaire) jusqu’à l’orientation et l’insertion (secondaire et supérieur), avec un centre de référencement STEM comme bras opérationnel.
  • Renforcer les partenariats entre les industries et le monde académique dans l’éducation: Investir dans la poursuite du déploiement de l’apprentissage en alternance, y compris dans l’enseignement supérieur, allonger les périodes de stage, inclure dans la formation des enseignants une initiation au monde industriel et promouvoir les stages d’étudiants et d’enseignants en entreprise.
  • Renforcer la coopération avec le Forem, Actiris et le VDAB pour activer et former chaque année plus d’un millier de demandeurs d’emploi, d’inactifs, de nouveaux arrivants dans les centres de compétences sectoriels comme Aptaskil (chimie & sciences de la vie) localisé en Wallonie.
  • Attirer davantage de talents internationaux, en raccourcissant les délais d’obtention des permis de travail et de séjour, en prolongeant le permis de séjour des étudiants d’un pays hors Union européenne, diplômés en fédération Wallonie-Bruxelles. Soutenir les entreprises dans leurs efforts pour accroître la diversité et l’inclusion sur le lieu de travail.
  • Devenir un leader européen en matière d’innovation en atteignant la norme de 1 % pour l’investissement public dans la recherche et le développement au cours du prochain mandat.
  • Garantir une politique d’innovation stimulante : maintenir la déduction pour l’innovation, l’exonération du précompte professionnel pour les chercheurs, ainsi que les mesures de soutien fiscal à l’investissement dans la recherche et le développement.
  • Lancer un fonds pour financer des projets pilotes et des projets pionniers de démonstration pionniers afin de travailler à la transition industrielle sur le terrain.
  • Promouvoir Bruxelles en tant que capitale européenne de l’innovation. Contrairement à la Flandre et à la Wallonie, Bruxelles ne satisfait pas à la norme de 3 % d’investissement en R&D. Il faut donc veiller activement à attirer des sièges internationaux de R&D et des centres de recherche technologiques dans la région de Bruxelles-Capitale, afin de dégager une forte valeur ajoutée et renforcer encore l’image de la Belgique en tant que leader de l’innovation.
  • Construire, en temps voulu et de manière rentable, les infrastructures nécessaires à la transition énergétique et climatique : électricité, matières premières, hydrogène, transport et stockage du CO2 capturé.
  • Soutenir l’ambition de doubler le transport ferroviaire de marchandises d’ici 2030 en investissant dans les infrastructures, la numérisation et des solutions ferroviaires flexibles et compétitives. En tant que pays exportateur, rester attaché au développement économique durable des ports maritimes et des aéroports, tout en maintenant les vols de nuit pour le fret pharmaceutique.
  • Réserver et viabiliser de nouveaux terrains industriels de grande taille pour accueillir des infrastructures industrielles. Améliorer l’accessibilité en transport en commun des zones d’activités économiques et industrielles excentrées de par la nature de leurs activités.
  • Élaborer un cadre juridique clair pour l’aménagement du territoire autour des entreprises Seveso, afin que les entreprises disposent de l’espace et de la sécurité juridique nécessaires à leur croissance future.
  • Investir dans les infrastructures stratégiques en matière de numérisation, comme les réseaux 5G et 6G, en veillant à la cybersécurité et à la protection des données.
  • Aligner autant que possible la stratégie du gouvernement en matière de données dans les domaines à valeur ajoutée économique et sociétale, tels que la mise à disposition de données de santé sécurisées, les processus logistiques et douaniers, et une simplification administrative approfondie.
  • Créer les conditions nécessaires au développement de « Factories of the futur » les plus avancées et les plus digitalisées garantissant une productivité plus élevée et plus de durabilité.
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